jeudi 26 décembre 2013

mardi 24 décembre 2013

L'étude de la cadre spatio-temporel et des événements

Evénement
Lieu
Temps
L’absence de communication avec les autres
- Le lycée 
- Le dortoir

-         Imprécis
Le voyage de Daniel
- Le train de marchandise
-  Le début de l’hiver
L’arrivé à des lieux proches de la mer
-cabane de planches
- Le matin
L’arrivée à la mer
-cabane de planches
- Le matin
Daniel n’a pas précisé sa distination finale
-cabane de planches
- Le matin



Le schéma narratif de la nouvelle


☺ Situation initiale: Présentation des personnages principales et de l'action.
♣ La vie de Daniel dans le dortoir.
♣ L'indifférence aux autres.
♣ La solitude.
☺ Situation intermédiaire:Le départ de Daniel (Evénement perturbateur).
♣ Les difficultés rencontrées.
☺ Situation finale: Fin tragique .
♣ Destination finale avec précise
Etude de la nouvelle



Le titre:  celui qui n'avait jamais vu la mer

celui: pronom démonstratif
qui: pronom relatif: Introduit comme sujet une subordonnée relative
ne: adverbe: accompagné de pas, point, guère, plus, rien, aucun, nul, personne, jamais ou de mots négatifs analogues
avait: verbe transitif: Auxiliaire de temps et d'aspect, servant à former les temps composés et surcomposés des verbes transitifs, de la plupart des intransitifs, des formes passées et accomplies des verbes passifs.
jamais: adverbe: Avec la négation ne, indique la continuité dans l'absence, l'inexistence ; en aucun temps
vu:participe passé du verbe voir: Percevoir quelqu'un, quelque chose par les yeux, les organes de la vue. 
la: Article définiarticle se rapportant à un être ou à un objet déterminé
mer: nom féminin: Eau de la mer, de l'océan



L'auteur 









Présentation de l’auteur
       

           Jean-Marie Gustave Le Clézio naît à Nice en 1940. Il est le fils de Raoul Le Clézio, chirurgien, et de Simone Le Clézio. Ses parents sont cousins germains (tous les deux ont le même grand-père Sir Eugène Le Clézio) et sont issus d’une famillebretonne émigrée à l’île Maurice auxviiie siècle où ils acquièrent la nationalité britannique à la suite de l’annexion de l’île par l’Empire. Le Clézio se considère lui-même comme de culture mauricienne et de langue française. Il écrit ses premiers récits à l’âge de sept ans, dans la cabine du bateau qui le conduit avec sa mère au Nigeria où il va retrouver son père, qui y est resté pendant la Seconde Guerre mondiale. L’écriture et le voyage resteront dès lors indissociables sous la plume de J.-M. G. Le Clézio.
    Il effectue ses études au collège littéraire universitaire de Nice, à Aix-en-Provence, puis à Londres et à Bristol. En 1964, il rédige un mémoire pour l’obtention du diplôme d’études supérieuressur le thème de La Solitude dans l’œuvre d’Henri Michaux.
        Dès 23 ans, il devient célèbre lorsque paraît Le Procès-verbal, récit esthétiquement proche de L'Étranger d’Albert Camus et des recherches narratives du Nouveau Roman, baigné par le climat de la Guerre d’Algérie finissante, couronné par le prix Renaudot en 1963
         En 1967, il fait son service militaire en Thaïlande en tant que coopérant, et est rapidement expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine. Il est envoyé au Mexique afin d’y finir son service. Il participe à l’organisation de la bibliothèque de l'Institut français d’Amérique latine (IFAL), et commence à étudier le maya et le nahuatl à l’université de Mexico qui le conduiront au Yucatán.  Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, il partage la vie des Indiens Emberás et Waunanas, au Panama. La découverte de leur mode de vie, si différent de celui qu'il connaissait jusqu'alors constitue pour lui une expérience qu'il qualifiera plus tard de « bouleversante ». Après un premier mariage en 1961 avec Rosalie Piquemal (avec qui il a une fille, Patricia), il se marie en 1975 avec Jémia Jean, originaire duSahara occidental et mère de sa deuxième fille Alice. Ensemble, ils écrivent Sirandanes (recueil de devinettes proverbiales courantes à Maurice) et Gens des nuages.
En 1977, Le Clézio publie une traduction des Prophéties du Chilam Balam, ouvrage mythologique maya, travail qu'il avait effectué au Yucatán. Spécialiste du Michoacan (centre duMexique), il soutient en 1983 une thèse d’histoire sur ce sujet à l’Institut d'études mexicaines de Perpignan. Il enseigne entre autres aux universités de Bangkok, de Mexico, de Boston, d’Austin et d’Albuquerque, mais en 1978, il ne peut accéder au poste de chercheur au CNRS.
À la fin des années 1970, Le Clézio opère un changement dans son style d’écriture et publie des livres plus apaisés, à l’écriture plus sereine, où les thèmes de l’enfance, de la minorité, du voyage, passent au premier plan. Cette manière nouvelle séduit le grand public. En 1980, Le Clézio est le premier à recevoir leGrand prix de littérature Paul-Morand, décerné par l’Académie française, pour son ouvrage Désert. En 1990, Le Clézio fonde en compagnie de Jean Grosjean la collection « L’Aube des peuples », chez Gallimard, dédiée à l’édition de textes mythiques et épiques, traditionnels ou anciens. Son intérêt pour les cultures éloignées se déplace dans les années 2000 vers la Corée, dont il étudie l’histoire, la mythologie et les rites chamaniques, tout en occupant une chaire de professeur invité à l’université d'Ewha.
             En mars 2007, il est l’un des quarante-quatre signataires du manifeste « Pour une littérature-monde », qui invite à la reconnaissance d’une littérature de langue française qui ne relèguerait plus les auteurs dits « francophones » dans les marges ; et à retrouver le romanesque du roman en réhabilitant la fiction grâce notamment à l'apport d'une jeune génération d'écrivains sortis de « l’ère du soupçon. » Dans un entretien paru en 2001, Le Clézio déplorait déjà que « l’institution littéraire française, héritière de la pensée dite universelle des Encyclopédistes, [ait] toujours eu la fâcheuse tendance de marginaliser toute pensée de l’ailleurs en la qualifiant d'"exotique" ». Lui-même se définit d'ailleurs comme un écrivain « français, donc francophone », et envisage la littérature romanesque comme étant « un bon moyen de comprendre le monde actuel. »
        En octobre 2008, alors que paraît Ritournelle de la faim, inspiré par la figure de sa mère, il se voit décerner le prix Nobel de littérature. Sa première réaction est d’affirmer que la récompense « ne changera rien » à sa manière d’écrire.
Depuis de nombreuses années, il parcourt de nombreux pays dans le monde, sur les cinq continents, mais vit principalement à Albuquerque, et en France, à Nice et à Paris. Il a publié une quarantaine de volumes : contesromansessaisnouvelles, deux traductions de mythologie indienne, ainsi que d'innombrables préfaces et articles et quelques contributions à des ouvrages collectifs.
Il a été promu officier de la Légion d'honneur le 1er janvier2009,